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Posté le 28 août 2010 - par arletteraymonde

CHRONIQUE D’UNE PROSTITUTION VOILEE

CHRONIQUE D’UNE PROSTITUTION VOILEE

 

De tout temps l’on a parlé de prostitution. Les spécialistes l’ont même classifié comme étant le plus vieux métier du monde.

La prostitution est un phénomène en expansion constante notamment dans les sociétés démocratiques où la neutralité de l’Etat à l’égard des conceptions du bien (y compris en matière de sexualité) conduit souvent à une certaine tolérance.

La prostitution se définit juridiquement comme le fait de « se prêter, moyennant une rémunération, à des contacts physique de quelque nature qu’ils soient afin de satisfaire les besoins sexuels d’autrui ».

Le nombre croissant des prostituées est probablement dû à l’appauvrissement de la population.

Elle peut être volontaire ou contrainte, est le plus souvent le fait des femmes, mais cela concerne aussi les hommes.

Notre réflexion portera sur la prostitution volontaire.

 

Prostitution 1

De nos jours, la prostitution revêt un caractère voilé, elle est tantôt pratiquée par une catégorie de femmes qui en ont fait leur profession et ne se gênent point de le dire.

A l’instar de celles que l’on croise sur les grandes artères, devant les bistrots, côtoyant les ruelles sombres de Moungali, Poto Poto et ailleurs. Ces femmes vous abordent ouvertement et vous proposent leurs prestations, le client a la possibilité de marchander et de proposer son prix.

Prostitution 2

Après un constat fait, il existe une deuxième catégorie de prostituées, ce sont des jeunes filles et femmes qui pour des raisons économiques offrent leur service de façon cachée. Elles entretiennent des relations amoureuses avec plusieurs hommes dans le but de recevoir en échange de l’argent. Elles peuvent gérer quatre, cinq voire même huit amants et spécifié le rôle que jouera chacun d’eux.

Le premier s’occupe uniquement du loyer, le deuxième de la popote, le troisième de son trousseau, le quatrième de son transport et ainsi de suite. Cette activité est faite de façon intelligente de telle sorte qu’aucun des huit peut soupçonner être le dindon de la farce.

 

Prostitution 3

De plus en plus on remarque les jeunes garçons de 18 à 30 ans devenir gigolos, c’est-à-dire qu’ils se font entretenir par des femmes âgées de 50 ans et plus qui vivent très mal l’état d’amortissement de leur conjoint.

Ces jeunes sont souvent étudiants, commerçants ou juste gentleman oisifs. Ils ont un rôle précis à jouer, celui d’apaiser le manque affectif de ces mamans, et en retour, ces dernières prennent en charge leurs études et autres ; ainsi ils sont à l’abri du besoin et discrets pour avoir bien joué leur rôle d’Eros ou de Cupidon dans le feuilleton.

 

Prostitution 4

C’est la forme la plus subtile de la prostitution. Elle concerne les femmes mariées.

Elles sont dans un foyer avec des enfants, elles présentent l’aspect des femmes heureuses, épanouies et comblées mais collectionnent les amants pour plusieurs raisons. Souvent elles se font passer pour des victimes, traitant leurs époux d’irresponsable, de mauvais maris afin d’attendrir et d’attirer les amants. Ce sont des prédatrices qui choisissent leur proie pour des basses besognes. Le plus souvent, pour des raisons économiques, elles veulent mettre en œuvre un projet de construction, s’acquérir une voiture, une promotion professionnelle ou encore constituer un fond de commerce, ou que sais-je.

Comme du miel, elles attirent l’appât, étant donné que dans la conscience des hommes le bien d’autrui est toujours attirant, il alors facile de tomber dans le piège.

Sur vingt femmes mariées interrogées quatorze mènent une double ou triple vie et six seulement sont fidèles à leurs époux.

L’extrême misère n’est pas la cause de la prostitution des femmes mariées, mais c’est l’extrême avidité d’argent, des luxes qui pourtant ne sont pas forcément nécessaires pour une vie pleine de bonheur. Elles sont mariées pour le bonheur sans pire.

 

 

Témoignages

Joséphine D. mariée, mère de cinq enfants, vivant en région parisienne.

« je vis avec mon mari depuis de longues années, il a toujours été attentionné et généreux, mais la conjoncture actuelle a fait qu’il a perdu son emploi. Les contraintes de vie en Europe ont fait que je n’avais pas le choix que de relancer un amant laissé au pays qui m’aide financièrement. J’invente parfois des malheurs pour lui soutirer de l’argent. En France, j’entretiens deux relations extraconjugales et j’arrive à m’en sortir avec les petits boulots ».

Sophie I. mariée, mère de quatre enfants

« je suis mariée et j’ai des enfants, j’aime mon mari et j’ai des amants qui me donnent de l’argent lorsque j’en ai besoin, je les rencontre en cachette, mais je ne quitterai pas mon foyer pour eux. Je passe du bon temps, ils subviennent à mes besoins et le compte est réglé ».

Nous vivons une grande crise de société, c’est l’une des raisons qui ont poussé les hommes de l’Afrique de l’Ouest à exciser leurs épouses de peur qu’elles goutent au fruit défendu.

Nous ne sommes pas de donneurs de leçons, mais les femmes se sont précipitées dans le mariage parce que c’est tendance de porter une alliance au doigt et de se faire appeler une telle !

D’autres ont voulu régler un problème de confort et de sécurité matérielles ou pour un intérêt particulier. Rares sont celles qui se sont mariées par amour et ont cultivé cet amour au fil des années par la complicité, l’entente, l’affection et l’attention.

Les sociologues, les chefs coutumiers et les serviteurs de Dieu ont un grand travail à accomplir car les mœurs se sont dégradées.

Contrairement à ce qu’on peut penser, les femmes sont parfois victimes des briseurs de foyers.

Le briseur de foyer c’est le type d’homme complexé, ciblant un genre de femmes parce que victime d’un complexe d’Œdipe mal assimilé. Beau parleur, enjôleur, parfois radin car les femmes mariées sont moins exigeantes sur leur état de besoins et ne harcèlent pas au téléphone. Cet homme n’est souvent pas sincère, car il est la recherche de la femme de ses rêves, celle qui animait ses souvenirs d’enfance.

 

Que faut-il faire face à une telle situation ? Exiger aux femmes le port d’un cache sexe avec cadenas serait une atteinte à leurs libertés au nom de la libre disposition de son corps et du principe de libre entreprise.

Les questions amoureuses, relationnelles et d’affection relèvent du privé.

La préoccupation majeure serait quel héritage laisserons-nous à nos enfants ?

Nos attitudes, nos comportements, nos déviances et nos penchants auront assurément un impact sur leur vie. Si le rêve d’un monde meilleur est permis pour nos enfants, alors boutons hors de notre mental et de notre psychique ce mode de vie.

Serait-il possible que tout un peuple soit psychanalysé ?

Il est évident qu’aucune loi ne pourra jamais empêcher une femme d’utiliser son corps en échange d’une rémunération dans le cadre d’un calcul rationnel individuel. Dans une société traversée par la liberté individuelle, il est aussi vain de penser faire disparaître toute forme de prostitution que de supposer que tous les mariages sont totalement désintéressés et que l’argent n’intervient jamais dans les motivations qui conduisent certains individus à s’unir.

Ce n’était qu’une réflexion, nous devons ensembles trouver des pistes de solution.

 

Arlette Raymonde BAKOU

bakouarlette@yahoo.fr

http//arletteraymonde.unblog.fr

 

 

 

 

 


Posté le 26 janvier 2010 - par arletteraymonde

bonjour et bienvenus sur le blog d’Arlette

ce blog a été conçu pour permettre à un large public de discuter et d’apporter des reponses sur certaines problématiques; vos commentaires seront un encouragement.


Posté le 23 janvier 2010 - par arletteraymonde

L’AMELIORATION DE L’IMAGE DE LA FEMME DANS LES MEDIAS

Ces deux dernières décennies ont été précisément marquées par une forte présence féminine, en qualité comme en quantité dans les secteurs : économique et social, ainsi qu’au sein des institutions législatives et des organismes de la société civile.
On a vu émerger dans les programmes de développement, le concept de genre social en tant qu’approche qui substitue les clivages stéréotypés en matière de sexe par une valorisation accentuée des rôles sexospécifiques de l’homme et de la femme et de leur apport au développement global, censé être fondé sur l’égalité.
Toutefois, cette ferme volonté de promouvoir le rôle social de la femme ne s’est point vue être accompagnée par une évolution tangible au niveau du discours médiatique, lequel est demeuré dans sa majeure partie indiffèrent à ces changements. Bien des moyens de diffusion sont en effet toujours cantonnés à une vision dégradante de la femme, et s’ingénient à isoler son univers, à confiner les femmes dans des rôles sociaux stéréotypés sans lien aucun avec le statut de protagonistes du développement qu’elles occupent désormais dans la société.
MEDIA SYNONYME DE DEPRAVATION DES MŒURS ?
L’image de la femme que la plupart des médias tendent à consacrer est toujours celle, immuable et figée, de la femme traditionnelle, la femme chosifiée, la femme corps, la femme superficielle, ou la femme victime. Ainsi conçue, elle se définit comme un être passif, consommateur, non productif, qui a besoin de protection et qui ne saurait avoir accès à la prise de décisions importantes. Il s’agit d’une nature dont le comportement a pour centres d’intérêt la consommation, la parure et l’ornement et dont le corps est exploité à tort et à travers, dans la publicité. Pareils clichés ne reflètent guère les vraies préoccupations de toutes les femmes, ni non plus la mission importante qu’elles commencent à remplir au sein de la société.
Ajoutons à cela que l’accès massif des femmes au secteur médiatique ne s’est point traduit par une influence positive sur l’image que l’on nous offre de la femme, et ce à défaut de stratégies informatives faisant appel au concept de genre social.
QUE DIRE DE LA CHARTE SUR L’AMELIORATION DE L’IMAGE DE LA FEMME ?
Le Ministère de la Promotion de la Femme et de l’intégration de la femme au Développement, le Ministère de la Communication, la société civile et les intervenants dans le secteur médiatique devraient procéder à l’élaboration d’une charte nationale de déontologie destinée à rendre justice à la femme, et permettant de définir les formes et les modalités en vertu desquelles les media nationaux, toutes composantes confondues seront équitables envers la femme et respectueux envers ce qu’elle symbolise.
La charte se proposera de :
- Mobiliser les acteurs médiatiques, politiques, sociaux et économiques, pour les inciter à instaurer et défendre la culture de l’égalité des sexes et le respect de la dignité humaine dans les médias ;
- Elaborer une stratégie médiatique axée sur l’approche du genre en vue d’exhausser l’image de la femme par les différents moyens d’information et de communication ;
- Améliorer la situation des femmes œuvrant dans le secteur de l’information, leur donner accès à la prise de décision, et ce à partir de critères transparents fondés sur la compétence professionnelle et le principe d’égalité des chances ;
- Consacrer une culture médiatique fondée sur les principes de droits de l’homme, de respect de la dignité de la femme, ainsi que sur la lutte contre toutes les formes de discrimination ou d’exclusion ;
- Garantir aux femmes le droit à s’exprimer, à défendre leurs causes, et veiller à traiter leurs problèmes avec objectivité et professionnalisme ;
- Activer la communication et coopération entre les différents moyens de diffusion, les associations féministes et l’ensemble des organismes de la société civile concernés par les questions de la femme.
LA CHARTE DEVRAIT SE REPOSER SUR :
- La constitution congolaise, qui comprend bien des principes et des articles confirmant l’attachement de la République du Congo au concept des droits de l’homme tel qu’il est reconnu sur le plan international ;
- La Déclaration Universelle des droits de l’homme, notamment l’article 19, qui assigne comme rôle aux médias de faciliter pour les hommes et les femmes, l’exercice du droit à l’expression, à la liberté d’expression et d’opinion ;
- La convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes qui met en lumière les règles de l’égalité entre hommes et femmes ;
- La Déclaration de Vienne, notamment l’article 39, qui met l’accent sur l’importance de la neutralité des médias, qui sont appelés à éviter toute discrimination à base de sexe, de religion ou de race ;
- Le programme d’action de Pékin 1995, dans son volet relatif à la femme et aux médias, surtout les recommandations préconisant de donner aux femmes la chance d’accéder au secteur des médias, et d’améliorer l’image de la femme dans les moyens de diffusion ;
- Le code de la famille et les principes d’égalité des sexes sur lesquels il se fonde.

Comme pour conclure

Les médias sont un outil de changement des comportements car de façon oculaire, virtuelle et auditive les informations sont perçues par un large public et interprétées de manière différente. Il est alors important de véhiculer les messages visant à rehausser l’image de la femme et consacrer une culture médiatique fondée sur les principes des droits de l’homme, de respect et de dignité.

Arlette Raymonde BAKOU
bakouarlette@yahoo.fr


Posté le 30 décembre 2009 - par arletteraymonde

La Cedef: bilan et perspectives

LES DISCRIMINATIONS A L’ENDROIT DES FEMMES : 30 ANS APRES LA CONVENTION, BILAN ET PERSPECTIVES.

De toutes les causes que l’ONU a défendues, il en est peu qui ait bénéficié d’un appui aussi soutenu et massif que la campagne engagée pour promouvoir et défendre l’égalité des droits pour la femme. Depuis lors, l’ONU a contribué à édifier un ensemble de stratégies, normes, programmes et objectifs convenus au niveau international pour améliorer la condition de la femme dans le monde. La communauté internationale vient de célébrer le trentième anniversaire de la Convention sur l’Elimination de Toutes les Formes de Discriminations à l’Egard des Femmes(CEDEF), le 18 Décembre 2009.
Connaître la CEDEF
La CEDEF est le cadre qui définit la discrimination à l’égard des femmes et fixe des obligations juridiques auxquels les Etats doivent se conformer pour mettre fin à cette discrimination. Elle a été adoptée le 18 Décembre 1979 par l’Assemblée Générale des Nations Unies, et présentée comme la charte internationale des droits des femmes
De 1979 à nos jours, la CEDEF, instrument universel de référence sur les droits des femmes a fait l’objet d’une ratification par 186 pays, parmi lesquels la République du Congo en 1982. Ces Etats se sont engagés à faire de l’égalité entre l’homme et la femme une réalité en offrant à l’un comme à l’autre les mêmes possibilités dans les domaines politique, civil, économique, social ou culturel, ainsi que dans celui de la vie familiale.
La CEDEF comprend trente articles et peut être structurée en deux grandes parties à savoir : des mesures que doivent prendre les Etats parties et les modalités d’application de la convention.
Les atouts de la CEDEF
La CEDEF est un instrument juridique pour l’égalité. Cette convention devient, en vertu de son introduction en droit interne congolais une norme applicable dans l’ordre juridique congolais. Elle a la valeur juridique d’une loi dont les citoyens peuvent se prévaloir devant les juridictions congolaises.
C’est ainsi que les parlements et leurs membres ont un rôle essentiel à jouer s’agissant de faire respecter les principes de la convention. Ils disposent pour cela d’une gamme d’outils impressionnante. Ils peuvent débattre et adopter une législation nationale qui soit conforme aux normes internationale fixées par la convention et en suivre l’application. En s’acquittant de leur fonction classique de supervision de l’action des gouvernements, les parlements peuvent veiller à ce que les Etats parties remplissent scrupuleusement leur obligation de présenter des rapports, inscrite dans la convention. Les parlements jouent également un rôle de premier plan en matière de sensibilisation à la convention et à son protocole.
Les contraintes liées à la mise en œuvre de la CEDEF
Le droit fondamental des femmes et des hommes de participer à la vie publique est reconnu depuis longtemps déjà, mais il subsiste un décalage important entre l’égalité de droit et l’égalité de fait dans le domaine de l’exercice du pouvoir et de la prise de décision. Dans l’ensemble des pays du monde, 15% en moyenne des parlementaires sont des femmes. C’est un progrès indéniable, mais on est encore loin des 30% recommandés, l’écart en matière de scolarisation est encore énorme, le manque des crédits pour financer les activités des femmes, l’absence d’accès aux services de santé, aux soins obstétricaux d’urgence est l’une des raisons du taux élevé de mortalité infantile, les femmes représentent la moitié des cas de VIH/SIDA, dans certains pays d’Afrique plus de la moitié des femmes et des filles ont subi une mutilation génitale.
Proposition de solutions
Sans l’appui du public et le soutien des principales forces politiques, économiques et sociales, les autorités publiques n’auraient pratiquement aucun moyen de promouvoir et de faire respecter les droits des femmes. Si l’on veut mobiliser l’opinion publique, il faut élaborer une stratégie de communication pour convaincre toutes les couches de la population que le respect des droits des femmes consacrés par la convention est bénéfique pour les hommes comme pour les femmes. Il est donc indispensable que chaque membre de la société soit sensibilisé à la question des droits des femmes.
Outre les campagnes de sensibilisation, il pourrait être très utile d’élaborer un programme détaillé d’enseignement des droits de l’homme pour mieux faire prendre conscience aux femmes de leurs droits fondamentaux.
Dispositifs visant à protéger les femmes contre la discrimination
Plusieurs pays ont mis en place d’autres dispositifs devant assurer une protection efficace des droits des femmes. Ainsi, certains pays ont institué sous les auspices de leur parlement, la fonction de médiateur pour les questions relatives à l’égalité des sexes. D’autres ont crée un service ou bureau gouvernemental spécifique chargé des questions féminines. D’autres pays encore ont crée une commission sur l’égalité des sexes chargée de superviser l’application de la convention.
Au Congo par exemple, le Ministère de la Promotion de la Femme et de l’Intégration de la Femme est chargé de suivre et d’examiner les politiques relatives à l’égalité des sexes de toutes entités publiques ; sensibiliser, informer et éduquer, examiner la législation pour s’assurer qu’elle protège bien l’égalité des femmes avec les hommes, recommander de nouvelles lois, enquêter sur les plaintes déposées au sujet de toute question liée au genre ; et contrôler l’application des dispositions des conventions internationales et en rendre compte.
En Conclusion
Les femmes du monde ont un instrument juridique important pour lutter contre les discriminations, mais celui –ci est méconnu, et du public mais surtout de plusieurs diseurs de la loi. Certes, des progrès ont été enregistrés dans certains domaines, mais force est de constater la persistance des pesanteurs socio culturelles qui sont un frein pour l’émancipation effective des femmes. 30 ans après l’adoption de la CEDEF, l’on constate toujours des inégalités sexospécifiques.
Arlette Raymonde BAKOU. bakouarlette@yahoo.fr


Posté le 15 octobre 2009 - par arletteraymonde

Les vertus de l’huile d’Argan

LES VERTUS DE L’HUILE D’ARGAN
Originaire du Maroc et tirée de l’arganier, l’huile d’argan est une huile riche en vitamine E et en insaponifiables. Elle est reconnue pour ses propriétés nourrissantes, régénérantes et restructurantes. Son fort pouvoir antioxydant compense en profondeur la dénutrition de la peau, responsable du vieillissement cellulaire.
L’huile d’argan est précieuse pour revitaliser les peaux sèches. Utilisée depuis des siècles par les femmes berbères pour ses propriétés cosmétiques exceptionnelles. Trésor de la nature, cette huile de couleur miel est gorgée d’acides gras essentiels Oméga-3 et Oméga-6 et de tocophérols (vitamine E), antioxydants recommandés pour prévenir le dessèchement prématuré de la peau, elle combat le vieillissement cutané naturel et redonne à la peau son éclat en améliorant son hydratation ; recommandée aussi pour régénérer les épidermes fatigués.
L’huile d’argan s’utilise aussi bien en massage légers sur le visage qu’en application locale sur les zones du corps particulièrement desséchées.
Ses vertus cosmétiques sont de plus en plus appréciées, mais il ne faut pas oublier que ses qualités organoleptiques en font aussi une huile précieuse pour l’art culinaire. L’huile d’argan est utilisée dans l’alimentation car son petit goût d’amande et de noisette (dû à une légère torréfaction qui lui donne aussi sa couleur plus foncée) rehausse grandement la saveur des plats comme le couscous, les poissons et les vinaigrettes. Selon les résultats de recherches scientifiques, l’huile d’argan a des propriétés nutritives et diététiques supérieures à celles de l’huile d’olive extra vierge. Elle agit en tant que coupe faim au repas du matin.
Selon des publications scientifiques, elle permet : la stabilité de l’hypercholestérolémie, stimule les cellules cérébrales et le fonctionnement du foie, réduit l’hypertension et protège le tissu conjonctif.
Essayez donc cette huile !
Arlette Raymonde Bakou
bakouarlette@yahoo.fr


Posté le 15 octobre 2009 - par arletteraymonde

Reflexions sur la cité

Réflexions sur la cité
Je reviens chaque fois sur Brazzaville car je rêve de voir un jour la capitale rayonnante et porter sa plus belle robe. Il y a tant de choses à dire sur Brazzaville, et je sais que les mentalités changent difficilement ; mais un jour je sais que la ville sera belle. Telle qu’elle a été tracée, la capitale de la République du Congo a tous les atouts pour devenir une ville propre et agréable à vivre car elle regorge de tant de potentialités.

Opérations de grandes envergures
Depuis quelques semaines la Mairie de Brazzaville a entrepris une opération de déguerpissement de la voie publique. Cette opération devrait être saluée par tous les citoyens. Elle entraine certes des mécontentements pour certaines personnes mais les grands changements s’opèrent souvent dans la douleur et la souffrance. Si nous voulons reconstruire notre pays, acceptons aussi de changer nos mentalités. Cette action doit s’étendre dans le temps. Il faudra la pérenniser, ne pas s’arrêter parce qu’essoufflé, on doit sentir une volonté de changement et respecter fermement des engagements pris.
Il faudrait aussi faire payer une amende subséquente à tout propriétaire du commerce qui continuerait à prêter sa devanture aux vendeurs ambulants récidivistes. Les mœurs congolaises ne sont pas encore habitués à l’utilisation des poubelles, les medias doivent jouer un rôle important sur la question. La sensibilisation, les panneaux, émissions, les sketchs à la télévision et la radio seront des supports utiles pour éduquer la population.

Construction de route et mesures d’accompagnement
Les voies de communication sont d’une utilité capitale pour un pays car elles permettent un trafic intelligent et responsable des villes vers les campagnes et vice versa. Desservir un pays des moyens de communication est une ouverture du marché local vers l’extérieur.
La ville de Brazzaville refait ses routes mais la réflexion devrait être menée en amont comme en aval. On construit les routes, les avenues sont embellies mais je constate un fait, aucun abri n’est construit à chaque arrêt de bus. Plus de la moitié de la population utilise le transport en commun dans un pays qui frôle parfois la canicule avec un régime pluviométrique élevée. Imaginez seulement ce que peuvent ressentir ces personnes qui attendent sous le soleil un transport pendant les heures de pointe, exposées à une insolation aux multiples conséquences.
La modernisation passe également par la mise en place des structures anodines pour les pouvoirs publics mais utiles pour la masse populaire.
Un fait constaté depuis un moment sur l’avenue de la paix. Lorsque vous garez votre voiture pour quelques minutes le long de cette artère, vous aurez la désagréable surprise de trouver les pneus de votre véhicule dégonflés. Le code de la route est tout un langage et les automobilistes savent l’interpréter particulièrement. Il serait plus judicieux de mettre les panneaux signifiant stationnement interdit suivi de la mention sous peine d’amende que de procéder de façon barbare en se délectant de l’embarras causé à ceux qui tombent dans ce piège.
Quelle sera la réaction d’un touriste ou d’un étranger venu à Brazzaville et victime de cet acte sans être prévenu au préalable ?
La municipalité doit travailler de commun accord avec le Ministère de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat. Ces actions sont des mesures d’accompagnement aux constructions des routes.

Municipalisation accélérée
La municipalisation accélérée de Brazzaville est une initiative heureuse. On construit des bâtiments pouvant servir à l’administration publique, certaines routes sont rénovées et créées, mais souvent on oublie de travailler dans les petits détails.
Un exemple simple : sur cent familles congolaises souhaitant organiser un mariage, un anniversaire, une rencontre quelconque, quinze familles seulement auront les capacités de louer une salle dans un hôtel de la place. La location d’espace est un luxe à Brazzaville pour ceux qui souhaitent organiser un séminaire, une conférence, une formation…
Or municipalisation signifie, le droit pour la commune d’acheter un terrain privé pour y construire des immeubles lui appartenant. Je n’ai pas vu la municipalité de Brazzaville construire des salles soumises à location à un large public.
Chaque arrondissement devrait avoir deux ou trois grandes salles pour faciliter les populations à tenir leurs activités socio professionnelles, culturelles et religieuses sans pour autant débourser des sommes faramineuses.
Le temps est venu où les actes doivent suivent les paroles. On doit faire également l’évaluation de toutes les activités menées.
Que celui qui a des oreilles entende !
Arlette Raymonde BAKOU
bakouarlette@yahoo.fr


Posté le 26 septembre 2009 - par arletteraymonde

REVOLUTION SEXUELLE OU LIBERATION SEXUELLE

La révolution sexuelle recouvre les changements substantiels du comportement et des mœurs sexuels intervenus en Occident à la fin des années 1960 et au début des années 1970. Ce mouvement est essentiellement marqué par l’émancipation sexuelle des femmes et l’affirmation de l’égalité des sexes.
Cette révolution est consubstantielle d’une révolution scientifique marquée par un faisceau de découvertes et d’avancées : la diffusion du préservatif en latex après les années 30, le traitement des maladies sexuelles transmissibles, et la diffusion de la contraception (le stérilet est inventé en 1928, et la pilule contraceptive est découverte en 1950).
Si l’acte sexuel était risqué, entrainant la possibilité d’une procréation non voulue, le risque de MST ne l’est plus. Pourquoi s’en priver ? La révolution sexuelle est la réponse, dans les actes, à cette question. Signe des temps, on parle alors d’ « amour libre ».
LE SEXE ET LA MORALE
Le sexe est une pulsion, un instinct irrépressible et comme tous les êtres vivants, l’homo sapiens ne fait pas exception à la pression de ce que Sigmund Freud appelle la libido et qui vise à la reproduction et donc la survie de l’espèce. Cependant l’homo sapiens est un animal social et les sociétés qu’il constitue n’ont eu de cesse de réguler, contrôler, nommer l’acte sexuel, sa suggestion qualifiée d’érotique ou sa représentation qualifiée de pornographique.
L’humanité n’a pas attendu les années 60 pour être libertine ou libidineuse, en témoignent de nombreuses œuvres d’art.
Ce qui caractérise la révolution sexuelle, c’est : le déclin du pouvoir normatif en termes de morale de la part des églises en particulier et de toute autorité en général. La génération du baby boom impose une culture de jeunesse ; le passage de la sphère du privé à celle du public du « sexuel ». Ce qui se faisait dans les alcôves et se vendait « sous le manteau » a désormais droit de cité ; l’émergence du consumérisme, le développement d’une idéologie hédoniste de la jouissance.
LES THEORICIENS DE LA SEXUALITE
Sigmund Freud fait figure de pionnier en mettant en évidence que l’origine du comportement humain est enracinée dans la libido. Ce nouveau paradigme moderne de psychanalyse révolutionne l’image de soi d’une culture entière. La pruderie victorienne est remplacée par une nouvelle conscience du désir sexuel. Les hommes ont un complexe d’Œdipe et les femmes ont une envie de pénis. Le sein de la mère est la source de toute sensation érotique de la vie postérieure.
Cette nouvelle philosophie est le soutien d’une nouvelle idéologie intellectuelle et culturelle du nouvel âge de la franchise sexuelle. Pourtant, cette théorie est largement critiquée par des professionnels dans le domaine. Les disciples anarchistes de Freud, Otto Gross et particulièrement Wilhelm Reich, qui inventent l’expression « révolution sexuelle » et développent une sociologie de sexe dans les années 20 et 30.

LA PAROLE ET LES ACTES SE LIBERENT
L’ampleur réelle de cette évolution des mœurs reste incertaine. Le changement principal n’est pas une augmentation du nombre de rapports sexuels ni dans les formes nouvelles de sexualité, mais simplement l’apparition d’une parole ouverte que les générations précédentes sur ce sujet. Pour l’historien David Allyn, c’est une période où on se montre plus tolérant pour le sexe prénuptial, la masturbation, les fantasmes érotiques, la pornographie et éventuellement, l’homosexualité.
La représentation de la nudité, jusque là enfermée dans un carcan d’un prétexte mythologique se libère, envahit la publicité, les magazines érotiques ou pornographiques se vendent en kiosques. Le naturisme se développe. L’éducation sexuelle fait son entrée dans les collèges et les minijupes font leurs premières sorties dans la rue.
Un retour en arrière a lieu quelques années plus tard, les positions morales au sujet de la sexualité devenant nettement plus conservatrices dans les années 1980, en partie à cause de l’épidémie de SIDA.
LA POLITIQUE DU SEXE
Les années 60 et 70 marquent d’une certaine manière la fin du patriarcat, de la censure et l’avancée de l’égalité des femmes dans les législations nationales.
La politique est imbriquée dans les questions sexuelles connexes, appelées la « politique du sexe ». le droit d’une femme à un avortement suscite des réactions d’activistes traditionalistes contre les avortements de la soi disant « pro-vie » contre les « pro-choix ». Le sexe entre les personnes du même genre, l’homosexualité, strictement tabou à différentes époques, de domination de la société par l’Eglise, n’est plus stigmatisé. Les femmes et les hommes, lesbiennes et gays, réclament et obtiennent de nombreux droits précédemment réservés aux couples hétérosexuels.
L’EGALITE DES SEXES
La représentation de la nudité n’a jamais été bannie en Occident, elle n’est que soumise à des normes qui s’allègent progressivement. La nouveauté de la révolution sexuelle, c’est l’émergence du désir de la femme, son affirmation, mais aussi la connaissance publique des fantasmes sexuels des hommes et de la propagation de la pornographie.

L’HOMME-OBJET
Pendant les années 50, Elvis Presley, chanteur, présente une manière très lascive de danser en utilisant des mouvements de son corps d’une façon sexuellement suggestive. Les millions de jeunes femmes deviennent fans, et lui leur idole. Sur la scène et en concert, des milliers de jeunes femmes couinent, poussent des cris perçants et pleurent. C’est un facteur important dans la perte d’inhibition et la rébellion de la jeunesse des années 50 et 60.
SEXE PRENUPTIAL
Faire l’amour avant le mariage était un apanage masculin et la visite des bordels un passage presque obligé pour les jeunes hommes (au moment de leur service militaire). La virginité féminine en revanche était sacrée. Qu’en est t-il aujourd’hui ?
Cette question conduit à plusieurs approches de solutions, car aujourd’hui le sexe n’est ni vu ni vécu de la même façon selon les coutumes, l’éducation et la société dans laquelle nous évoluons.
Au Congo par exemple, la scène est devenue banale dans les rues, beaucoup de jeunes se séduisent en public. Une génération précoce en amour est entrain de voir le jour et se détourne de la tradition comme si elle était un frein à la modernité. Bon nombre de jeunes critiquent âprement les traditions qui les brident. La révolution des mœurs qui a lieu aujourd’hui semble radicale et importante. Certains l’expliquent par l’ouverture de la société et la banalisation des images osées dans les magazines, à la télévision et d’autres supports audiovisuels. La paupérisation de la population, la misère engendrée par les guerres récurrentes vécues par les congolais sont les raisons que certaines filles évoquent pour cautionner le sentiment de non pudeur et la prostitution voilée qu’elles exercent.
L’éducation sexuelle est enseignée dans les écoles, on apprend aux élèves à mettre un préservatif sur un sexe artificiel pour éviter le SIDA et les IST. Cela est une bonne chose dans la mesure où ces enseignements concourent à apprendre aux enfants les dangers d’une sexualité libre, mais c’est aussi une forme de tentation pour ceux qui avaient une vision traditionnelle de la sexualité.
D’une certaine mesure la révolution sexuelle n’a épargné aucune société. Jadis les femmes se mariaient très tôt et par conséquent avaient une sexualité et une maternité précoces. Il faut également noter que toutes les filles ne réagissent pas de la même manière devant l’appel du sexe. Ce sont celles qui fréquentent des groupes à risque (débits de boissons, habits indécents, analphabétisme, toxicomanie) et surtout celle qui sont sans soutien qui se lancent rapidement dans la sexualité.
QUELLES SONT LES MESURES A PRENDRE ?
Une sexualité mal vécue est un danger pour les adolescents. Il est important de développer des centres de santé pour jeunes animés par un personnel qualifié, redynamiser les programmes d’éducation pour la vie familiale à l’école, au quartier et dans les églises. Ceci sera fait en collaboration avec les parents, enseignants, chefs de quartier regroupant la communauté entière. Ces programmes permettront aux jeunes d’avoir accès à la bonne information pour mieux aborder la sexualité plus tard.
Les pouvoirs publics ont du pain sur la planche mais l’information est un facteur important de sensibilisation.
Arlette Raymonde BAKOU
bakouarlette@yahoo.fr


Posté le 26 septembre 2009 - par arletteraymonde

BELLE BELLE BELLE COMME LE JOUR

Tel est le refrain d’une chanson qui a fait son temps il y a quelques décennies déjà.
La majorité des femmes en se réveillant le matin vont scruter leurs visages en demandant « miroir suis-je la plus belle de toutes ? » comme le miroir nous renvois la photocopie de ce que nous sommes, les solutions palliatives ne sont pas toujours les meilleures.
Aujourd’hui, presque toutes les femmes désirent ressembler aux blanches et ne se posent pas la question sur les conséquences de l’usage abusif des produits utilisés qui détruisent la peau.
C’est vrai chacun est libre de devenir ce qu’il a envie d’être (blanc, jaune, noir, bronzé) mais à quel prix ?
Qui a dit que pour être belle, il fallait à tout prix faire une razzia sur les crèmes éclaircissantes à base de corticoïdes et parfois à forte concentration d’hydroquinone pour arriver à un résultat satisfaisant.
Le matraquage publicitaire et le désir des femmes de se rapprocher des exigences esthétiques du moment font les choux gras de nombreuses entreprises cosmétiques qui se font de l’argent sur leur peau.
Ces publicités sont dégradantes pour la femme, elles véhiculent un message qui porte atteinte à sa personne. Plus une femme à la peau claire, plus elle est censée plaire aux hommes.
« Noir c’est noir il n’ya plus d’espoir » ? C’est un problème social et culturel qui renvoie au complexe de la femme noire.
Certaines femmes disent que ce sont leurs époux qui les encouragent à se décaper la peau, d’autres affirment que c’est le moyen le plus sûr de trouver un mari.
Actuellement les européennes peuvent avoir les lèvres pulpeuses, les fesses rebondies et garder le teint halé toute l’année grâce aux bienfaits de la science et la technologie avec tous les risques encourus.
La chirurgie fait des merveilles de nos jours, c’est chic, c’est tendance mais les gènes et l’ADN ne trompent pas même en devenant le sosie de Michael Jackson !
Une chose est sûre, cette beauté est éphémère car les conséquences sont multiples : problèmes de cicatrisations, lésions locales, amincissement de la peau, hyperpilosité, acnés. Plus grave encore, ces cosmétiques provoquent des brulures qui rendent la peau sensible au soleil pour des personnes qui sont censées vivre sous le soleil d’Afrique toute l’année.
Ces produits contiennent des substances cancérigènes et engendrent le diabète car les corticoïdes sont des produits sucrés.
Après tout cela, qui a dit que pour être belle il fallait être clair !
Arlette Raymonde Bakou
bakouarlette@yahoo.fr


Posté le 26 septembre 2009 - par arletteraymonde

LE HARCELEMENT SEXUEL A L’ECOLE DE L’IMPUNITE

Une année scolaire vient de prendre fin, plusieurs jeunes filles ont satisfait au baccalauréat, et vont intégrer le monde universitaire, d’autres vont expérimenter le monde mature du lycée, mais dans quelles conditions ?
A la rentrée scolaire et universitaire ces mêmes jeunes filles qui jubilent d’avoir franchi le cap vivront certainement le calvaire d’être harcelées par les enseignants et les professeurs.
L’enseignant et le professeur ne sont pas des simples transmetteurs de connaissances. Symboliquement, ce sont des « parents par procuration » qui exercent leur autorité d’éducateurs non pas au nom de la famille, mais au nom de la société dans son ensemble. Ils sont implicitement porteurs de valeurs sociales et du projet de société telle que défini par la communauté.
En incarnant, volontairement ou non, une telle charge symbolique, l’enseignant ou le professeur ne peut envisager une relation avec son élève ou son étudiante qu’au prix d’un reniement de sa fonction symbolique.
Sa transgression remet en question le fondement même du lien social puisqu’il est en charge, par sa fonction, de transmettre la vision commune et les valeurs de société.
Le harcèlement sexuel se définit comme un acte violent lié à une agression sexuelle. Autrement dit, pour les jeunes filles, les autres formes de harcèlement associé au comportement, attouchements, propos indécents, sont considérés comme des formes bénignes de harcèlement.

Le harcèlement sexuel dans les milieux universitaires et scolaires se manifeste par des regards, des insinuations, des propositions de rencontre, des familiarités indésirables, voire des agressions sexuelles.

En effet, lorsque le harcèlement est pratiqué par un adulte dépositaire d’une autorité, le traumatisme est beaucoup plus considérable. La victime est le plus souvent terrorisée par la gravité de l’événement et l’effroi qu’il génère, garde le silence et s’interdit d’en parler par peur de violer un tabou.

Causes
Le harcelant est souvent décrit comme un homme qui abuse de son autorité et de son pouvoir. Cet abus de pouvoir peut être le fait d’un professeur, d’un agent de la sécurité, d’un membre du personnel de l’administration de l’établissement, d’un gardien. Il est le plus rarement le fait d’un étudiant et, dans ce cas, le harcèlement a lieu en dehors de l’établissement scolaire ou universitaire.
La victime type du harcèlement est décrite comme une personne de caractère faible, fragile et timorée. Elle est généralement très jeune, vulnérable, sans expérience et de milieu modeste. Les jeunes filles sociables sont aussi considérées comme des victimes potentielles, surtout lorsqu’elles disposent d’un physique avantageux.
Les conditions propices au harcèlement sont le passage des examens oraux à l’université. Au lycée, le harcèlement a lieu hors de l’enceinte scolaire, le plus souvent lors des cours supplémentaires, au domicile de l’enseignant ou de la jeune lycéenne.
Les causes du harcèlement sont souvent attribuées au mode vestimentaire des filles. C’est ce style d’argument qui amène certains garçons à considérer le harcèlement que subissent les filles comme le juste châtiment.
Le problème de harcèlement est aussi un problème de mentalité. Le manque de réaction des femmes encourage ce comportement et le banalise. La perception de la femme, l’accès facile aux victimes, la pauvreté et le relâchement des mœurs, les carences dans la formation des enseignants, le silence et le manque de solidarité sont aussi des raisons évoquées.
Parallèlement à cet univers d’égalité relative et de sécurité, il existe un autre univers, celui du rapport à l’autorité qui ne laisse à l’étudiant ou à l’élève aucune emprise et qui peut à tout moment se pervertir et se transformer en intimidation, en violence psychologique et en manipulation.
Dans le rapport à l’autorité, les jeunes ne voient plus l’administration comme une alliée protectrice et équitable. Le fossé se creuse car la solidarité organique entre détenteurs de pouvoir et d’autorité prend généralement le pas sur toute autre considération (morale, éthique, pédagogique, légale).
Il est en effet difficile pour un responsable de s’attaquer à un confrère déviant et la désapprobation silencieuse reste souvent la seule sanction pour le contrevenant si bien protégé par cet impératif de solidarité solidement ancré dans ce milieu.

Impact
Le harcèlement au lycée ou à l’université a des conséquences qui se manifestent à différents niveaux. Le harcèlement perturbe incontestablement le cheminement scolaire de la victime, sa relation à la famille, son équilibre psychologique et le quotidien des étudiants et des élèves. Malheureusement, malgré l’ampleur de ce phénomène, de nombreux établissements secondaires et universitaires n’ont pas encore mis en place des moyens de prévention, de protection ou d’aide aux victimes du harcèlement sexuel. De ce fait, celles-ci s’enferment dans le silence, signe flagrant d’une carence au niveau des recours ; elles se retrouvent isolées et sans repères.
Comment peut on combattre le harcèlement dans les milieux scolaires et universitaires ?
L’institution est responsable de la sécurité physique et morale des apprenants, donc elle doit assumer ses responsabilités en redéfinissant le rapport d’autorité et en rétablissant la confiance et la communication dans les établissements. Les victimes doivent bénéficier d’aide au sein de l’établissement afin qu’elles puissent sortir de leur isolement. Aussi, il est du rôle des établissements scolaires et universitaires, des associations, de la famille, des médias de sensibiliser la société au phénomène de harcèlement.
Le règlement intérieur des établissements scolaires et universitaires condamne les auteurs de harcèlement sexuel, mais est ce que cela est appliqué ? Lorsqu’on sait que ces garants du savoir qui sont les professeurs sont maîtres en la matière et entretiennent des relations ambiguës avec des étudiantes.
Il serait intéressant de procéder à une enquête de moralité au début de chaque rentrée scolaire et universitaire et de frapper sévèrement les récidivistes et les harcelants.
Le phénomène de harcèlement en milieu scolaire et universitaire, son omniprésence, sa banalisation et l’impunité dont jouissent les agresseurs apparaît comme un prolongement d’une situation de non -droit pour le citoyen.
Par ailleurs, il serait nécessaire de prévoir une plate forme réunissant l’ensemble des intervenants potentiels à l’intérieur d’un programme de lutte contre le harcèlement. Un système de réseaux comprenant des responsables de l’éducation nationale, des représentants d’associations (parents d’élèves), ONG, des médecins, des avocats, des psychologues, ainsi les représentants de la police et de la justice pourrait être mis en place de manière à ce que les cas de harcèlement sexuel soit traités efficacement.
C’est en assurant au système de contrôle et de pénalisation une force de réactivité qu’il sera possible d’éliminer la pratique du harcèlement dans les établissements scolaires et universitaires et d’en finir avec l’impunité dont bénéficient les harcelants.

Conclusion
Comment construire une société meilleure lorsque les enseignants deviennent les bourreaux de nos enfants. Comment parler de l’égalité de sexes lorsque certaines jeunes filles ont abandonné les études sous la pression d’un professeur pressant. Qui sont ces hommes qui harcèlent des jeunes filles venues fraîchement à l’université ou au lycée et qui oublient que ces dernières sont certainement leurs filles, nièces ou sœurs.
Quoique connu et reconnu, le harcèlement est toléré et appréhendé soit avec fatalisme (victimes, familles), soit avec cynisme. L’absence d’une éducation citoyenne rend difficile la sortie du registre privé et le recours à celui du droit, de la loi et du débat public.
Il serait impérieux de briser le silence pour protéger les filles face à cette gangrène.

Arlette Raymonde BAKOU
bakouarlette@yahoo.fr


Posté le 26 septembre 2009 - par arletteraymonde

Lettre à un ami

LETTRE OUVERTE A UN AMI

Tel un roseau, tu t’es épanoui
Telle une lumière tu as éclairé les gens
Tu t’es forgé un caractère par la force des choses
Tu t’es fait un nom par tes efforts
La fraîcheur de ta jeunesse séduisait les vieillards et inquiétait les adultes
Un jour tu as cru à ton image
Tu as espéré en ta destinée
Tout le monde avait de l’admiration pour toi
Tu savais surprendre par tes propos
Je trouvais en toi une fougue immense
Tu avais en toi la fibre des sages de nos contrées
Tu savais anticiper en proposant de bonnes résolutions
Tu savais faire le bien
On te prenait pour un homme exemplaire
On pouvait déceler en toi de nombreuses qualités
On pouvait lire dans ton âme un avenir prometteur
Mais un jour tu t’es pris au piège du vice
Tu as voulu assouvir ta soif de la vie
Les désirs de la chair ont pris le dessus sur toi
Tu n’as plus su te maîtriser
Tu es devenu du jour au lendemain un amoureux de la vie
Tu as plongé dans la vulgarité
L’inconduite est devenue ton alliée
Tu as voulu prendre ce qui n’était pas à toi
Tu as désiré ardemment la femme de ton prochain
Tu as toi aussi rejoint le cercle des amis impudiques que tu réprimandais tant
Tu as commencé à apprécier la malice de l’alcool
Tel un sorcier dans les ténèbres, tu passais tes nuits à danser
Tu t’es éloigné de l’œuvre créatrice de la pensée
Tous les projets que tu formulais étaient dissous
J’ai compris que ta vie n’avais plus de repères
Il te manquait la fondation, le socle qu’on appelle Dieu
Tu as besoin d’être régénéré
Tu as besoin d’être protégé
Tu as besoin de consolider le fruit de tes entrailles
Tu dois prendre un nouveau départ
Tu dois réagir en champion que tu as toujours été
Un jour je t’ai offert le livre de vie en te disant que si tu le méditais tu auras du succès dans tes entreprises
Inspires toi de la philosophie de Dieu au travers la Bible
Le pays a encore besoin de tes services et prises de position
Accepte seulement d’abandonner le vice, la perdition, l’impureté
Je ne voudrai pas un jour parlé de toi au passé
Tu es l’espoir d’une génération, une génération qui s’inspire de ta vie, une génération qui voudrait toujours voir en toi un héros
Commander c’est prévoir
Ne regarde plus en arrière, avances maintenant vers un horizon nouveau
Recherche la stabilité, nourris ta pensée dans les principes divins
Tu réussiras car je vois toujours en toi un immortel.

Ton amie R.
Arlette Raymonde BAKOU


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